1. |
A cause d'elles
03:53
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C’est un mal nécessaire même s’il n’y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l’on va
Et si mon cœur se serre face à ma mauvaise foi
Faux semblant de rien c’est à cause d’elle que j’emprunte une autre voix
C’est un mal nécessaire il faut passer par là
Toujours l’autre en tête et moi je m’en-tête c’est ce qui me perdra
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J’ai rêvé ma vie oublié qui j’étais c’est une question de choix
Et je rêve loin d’ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d’ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
Pour rompre le mystère je suis allé là-bas
Un rencard innocent presque accidentel du moins c’est ce que je crois
Je suis pas allé trop loin mais de retour chez moi
Elle me dit qu’elle sait tout elle veut me quitté j’en suis arrivé là
Et je rêve loin d’ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d’ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
De cet acte manifeste j’ai tout perdu ce jour là
A bien y réfléchir ne valait-il pas mieux que ça se passe comme ça
Elle s’est sentie trompée je ne la mérite pas
J’ai rêvé ma vie avec elle je croyais que ça n’arriverai pas
C’est un mal nécessaire même si il n’y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l’on va
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J’ai rêvé ma vie oublié qui j’étais c’est une question de choix
Et je rêve loin d’ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d’ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
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2. |
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Ma gueule dans le sable fait naufrage j'entends qu'elles s'envolent
Mes deux yeux qui balisent les lumières vives j'entends qu'elles rigolent
Sont-elles des milliers à tourner à virevolter
Autour de mon corps engourdit par trop d'effort
Elles me raillent je me sens visé
Qu'on-t-elle raconté
Volatile riant qui pour argumenter
Cousine du goéland se marrant j'ai trop bu d'alcool
Rient du petit minable complément ivre j’en perds la boussole
Les voici assissent à un bar à lire des bouquins
A chercher pourquoi je me marre vais-je leur dire enfin
Je les raille elles se sentent visés
Qu'ai-je donc raconté
Volatile riant qui pour argumenter
Me baladent je me sens jugé
Qu'ont-elles raconté
Sur ma nuit d'ivresse qu'ont-elles théorisée
On se raille on s'est bien marré
Qu'a-t-on raconté
L'ivrogne les oiseaux qui pour se réveiller
Se baladent sur une plage dorée
Sans se la raconter
Sur une nuit d'ivresse rien à théoriser ?
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3. |
Métro Royaume
04:46
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C'est leur vie qui défile
Fébrile et volatile
Perdu dans cette fourmilière
Station Métro Royaume
Ils vont bientôt manquer d'air
Et personne ne pourra rien n'y faire
Il y règne une atmosphère
De frénésie, de drame
Qu'il vaut peut-être mieux taire
Nul ne pourra vraiment s'y soustraire
C'est leur vie qui défile
Un homme calme seul jubile
Autour de lui peuvent crier
Ces morts en sursis qui
Ont tous choisis d'oublier
D'attendre d'être pardonnés ou damnés
La chute est une vérité
L'ascension une autre
Aussi dur à accepter
Une inéluctable vérité
Métro Royaume éclairé
Ah si la grâce était facile
Métro Royaume serait leur asile
Certains pourront s'en aller
D'autres resteront
Peut-être une douce éternité
A l'abri le métro éclairé
De long en large marcher
Faire les cent pas
Le Métro Royaume est arpenté
Semble long jamais ne se terminer
Métro Royaume tout défile
Dans Métro Royaume hors d'une ligne
Perdu dans cette fourmilière
Station Métro Royaume
Ils vont bientôt manquer d'air
Et personne ne pourra rien n'y faire
Métro Royaume manque d'air
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4. |
Fille d'un soir
03:25
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Je crois que tes yeux brillent trop pour moi
Je crois que tes cheveux brillent trop pour moi
Je crois que tes gestes provoquent en moi un émoi tel
Qu’il nourrit vraiment mon désarroi
Tes rondeurs oui je suis aux abois
Mes ardeurs cette fois je n’ai plus d’autre choix
Que caresser tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Tes épaules ton échine dessinée
Peu à peu mes doigts vont suggérer
Le chemin la voie vers cette satanée bestialité refoulée
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d’être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Ta folie épuise ma pudeur
Ta folie épuise mes ardeurs
Ta folie m’épuise et guette sommes nous des âmes sœur ?
C’est sûrement l’odeur de ta sueur
Je me perds la tête c’est annonciateur
Oh gitane tes courbes me font vraiment peur
J’ai caressé tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Je n’ai plus aucune rationalité
Face à ta nature enjouée
Ta séduisante folie m’entraîne vers des contrées inconnues et inexplorées
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d’être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Où est-elle ? Qui est-elle ?
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d’être tenté
Cette fille là me tue son corps m’est défendu
Je me dis jusqu’où va-t-on aller ?
Pour tenter tous deux de se prouver
Que cette relation est stable et voué à perdurer pour l’éternité
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d’être tenté de t’embrasser
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